Nous étions en terrasse, Galerie
L’Empire. La verrière s’est brisée. Au-dessus du restaurant La ferme, de l’appartement à la
fenêtre ouverte ont jailli un pèse-personne et une perruque. Sur la verrière
qui s’est fendue. Le gérant s’est excusé. Nous ne comptions de toutes façons
pas prendre de dessert. Le poids de la perruque fit voler la verrière. En
éclats. Il fallait régler l’addition et ne pas attendre que le gérant revienne
de son expédition avec un rugbyman. Plus tard sur Canal 15
yzonditquyzavaientfiniparapplerlapolice. Mais nous étions déjà rentrés. Alors
chacun de son côté, on s’est baladé sur le net. Depuis quelques temps, je
comptais me trouver une chaudasse. Quelques recherches faisant suite à la
lecture d’un article dans la salle d'attente de mon dentiste, qui présentait
(l’article) un site italien de rencontres entre personnes maquées souhaitant
connaître une aventure pour relancer leur couple, eunh !, m’avaient permis
de trouver l’équivalent français. De m’y inscrire en détournant chaque mois,
discrètement, une partie de la somme allouée à notre épargne
« Développement Durable » (ils avaient tout prévu). De me mettre
enfin à tchater comme un célibataire ! Et voilà ce soir une caille qui mord à
mon hameçon ! Je décroche un rendez-vous qui me convient très bien, Zoé
est au badminton le jeudi soir. Au matin du soir S, un message sur mon espace
perso : le restaurant du rendez-vous sera La
ferme. Tous les deux, on a passé la pire soirée du monde : la cyber-femme
c’était Zoé, ma déjà femme ! Reçu
un pèse-personne, une perruque sur la verrière, pas de dessert et au retour,
chacun de son côté, on s’est baladé sur le net.
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