Le vent qui souffle dans le creux des pierres du domaine
Mon dieu, si vous saviez ce qu’il m’a dit :
Le facteur cheval a perdu les pédales
De l’âne avec qui il avait concouru lors d’une course de palourdes
Sautées dans la poêle avec de l’ail et du basilic
Ces crottes avaient perdu leur goût mais j’aimais
Le parfum fort des bières du bar du port
Qui nous rappelle cette haleine à réveiller les morts
Les Egyptiens semaient des graines de fleurs auprès des tombeaux des défunts pour
Optimiser le compost sur place, mais surtout sans oublier
D’éviter les piles, les écorces d’agrumes,
Des foins, de la paille comme jamais tu ne humes
Champignons, mousse dans la brume
Avec des tonnes de boulons, tu m’enclumes
J’ai les pinces sur les starting blocks
Pour un nouveau départ, et toc.
Carcasse givrée du 2 octobre 2011 – Emilie, Fabien, Félix, Pierre
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