Marrakech
déambulation oblige
au coeur des souks
l'un faiseur d'image
l'autre l'ouïe curieuse
mobylette
klaxon
ruelle
musique
musc et autres senteurs
s'immiscent
charmeuses
Entre-coupées
de "juste pour voir"
"entre / viens mon ami"
Frances, espagnol
Ola
Soyez les bienvenus
Dédale
de sacs, cheichs, poteries
épices, théières bijoux
sourires
Tes commerçants
s'échinent
s'escriment
Quant le muezzin somme
les fidèles
d'abandonner leurs activités
du son à capter
encore
que ce appel là.
Le temps de
se départir des fils
et des songes éveillés
que l'homme s'est tue
partie remise alors
au croisement d'une rue
saisis par les olives
les nez en redemandent
Marrakech
attachante
10 heures ainsi
dans cet univers ci
sommeil bienvenu
le marcheur s'alite
chaleur supportable
Lendemain étrange
celui qui nous attend
(un lendemain déjà passé, s'entend)
mail du capitaine
Appareil retrouvé
nous attend à Tanger
Vincent vacille
ne sait que choisir
préserver l'auto
Moults coup de fil
se faire envoyer
le sac oublié
La baraka
se plaît à nos côtés
pourquoi la rejeter
Attente,
souks de nouveaux
prise de contact avec l'ambassade
mauritanienne
Cette expectative de mon précédent mail
Le canon s'offre le trajet depuis tanger
en frère nous l'accueillons
(d'où les photos du début du mail
un peu alambiqué
je le concède)
Hier
levés tôt
pour Rabat
Une demi heure à chercher l'ambassade
Là bas belle rencontre
Diego
un argentin
au périple incertain
parti pour la suisse
rejoindre une femme
le voilà voguant
en terre africaine
Nous lui proposons de le raccompagner
en ville
finissons au même hôtel
(pas de nom excépté celui d'hôtel)
dans la médina
Une journée à parler espagnol
Que bonito no
Un espagnol autre
ou les deux l et le y
se prononcent che
Cache pour calle
cho pour yo
etc
Longuie discussion autour d'un thé
(menthe
pour sûr)
à laquelle se mêle
un marocain de l'hôtel
Je m'improvise traducteur
y prend goût
surnage plaisamment
...
Se dégourdir les jambes
Diego Vincent et moi
dans ces ruelles bleues/blanches
Une plage remplie
des souks moins animés
que ceux de marrakech
et
l'impropable
Une voix
une tape sur l'épaule
Souad (bibliothécaire à la roche)
se tient devant moi
Longs éclats de rires
salutations
"Que fais tu là"
"le monde est petit"
"Pas le temps de prendre un thé"
"Non"
"une photo quand même"
Dans son i-phone
la rencontre saisie
Au coin, d'une rue Khalid presse des oranges
4 dhiram le verre
Prise de son (pour une prochaine fois)
le corps appécie
l'apport sucré
deux fois
Sur l'herbe
fin de jounée
la chaleur s'amenuise
les couleurs s'adoucissent
De jeunes femmes
tendent pieds et mains
pour une séance henné
Des regards se croisent
à l'occasion
Finissons au restaurant
3 salades
2 omelettes
sodas
le lirt accueille
la fatigue accumulée
Ce matin (jeudi)
réveil théisé
ordinateur / montage
partons chercher visas
la baraka encore
à peine arrivés que les bureaux ouvrent
vite / vite
repartir au sud
marrakech d'abord
Vincent conduit
l'ordi me chauffe les genoux
je n'y voie guère
mais veut avancer
récupérons les sacs à la résidence sinko (merci tatie)
en route vers agadir
Fini l'autroute
4h30 / 198 km
nombre de camions
à doubler
une conduite parfois approximative
Agadir se mérite
qu'en sera t'il ensuite
Hôtel conseillé par Diego
Une soupe de poids chiches avalée
terminée sur un thé
Montage fini
me retrouve au cyber
pour cet à peu près de mail
Demain
longue journée nous attend
levé à l'aube
Vous embrasse
Nicolas
déambulation oblige
au coeur des souks
l'un faiseur d'image
l'autre l'ouïe curieuse
mobylette
klaxon
ruelle
musique
musc et autres senteurs
s'immiscent
charmeuses
Entre-coupées
de "juste pour voir"
"entre / viens mon ami"
Frances, espagnol
Ola
Soyez les bienvenus
Dédale
de sacs, cheichs, poteries
épices, théières bijoux
sourires
Tes commerçants
s'échinent
s'escriment
Quant le muezzin somme
les fidèles
d'abandonner leurs activités
du son à capter
encore
que ce appel là.
Le temps de
se départir des fils
et des songes éveillés
que l'homme s'est tue
partie remise alors
au croisement d'une rue
saisis par les olives
les nez en redemandent
Marrakech
attachante
10 heures ainsi
dans cet univers ci
sommeil bienvenu
le marcheur s'alite
chaleur supportable
Lendemain étrange
celui qui nous attend
(un lendemain déjà passé, s'entend)
mail du capitaine
Appareil retrouvé
nous attend à Tanger
Vincent vacille
ne sait que choisir
préserver l'auto
Moults coup de fil
se faire envoyer
le sac oublié
La baraka
se plaît à nos côtés
pourquoi la rejeter
Attente,
souks de nouveaux
prise de contact avec l'ambassade
mauritanienne
Cette expectative de mon précédent mail
Le canon s'offre le trajet depuis tanger
en frère nous l'accueillons
(d'où les photos du début du mail
un peu alambiqué
je le concède)
Hier
levés tôt
pour Rabat
Une demi heure à chercher l'ambassade
Là bas belle rencontre
Diego
un argentin
au périple incertain
parti pour la suisse
rejoindre une femme
le voilà voguant
en terre africaine
Nous lui proposons de le raccompagner
en ville
finissons au même hôtel
(pas de nom excépté celui d'hôtel)
dans la médina
Une journée à parler espagnol
Que bonito no
Un espagnol autre
ou les deux l et le y
se prononcent che
Cache pour calle
cho pour yo
etc
Longuie discussion autour d'un thé
(menthe
pour sûr)
à laquelle se mêle
un marocain de l'hôtel
Je m'improvise traducteur
y prend goût
surnage plaisamment
...
Se dégourdir les jambes
Diego Vincent et moi
dans ces ruelles bleues/blanches
Une plage remplie
des souks moins animés
que ceux de marrakech
et
l'impropable
Une voix
une tape sur l'épaule
Souad (bibliothécaire à la roche)
se tient devant moi
Longs éclats de rires
salutations
"Que fais tu là"
"le monde est petit"
"Pas le temps de prendre un thé"
"Non"
"une photo quand même"
Dans son i-phone
la rencontre saisie
Au coin, d'une rue Khalid presse des oranges
4 dhiram le verre
Prise de son (pour une prochaine fois)
le corps appécie
l'apport sucré
deux fois
Sur l'herbe
fin de jounée
la chaleur s'amenuise
les couleurs s'adoucissent
De jeunes femmes
tendent pieds et mains
pour une séance henné
Des regards se croisent
à l'occasion
Finissons au restaurant
3 salades
2 omelettes
sodas
le lirt accueille
la fatigue accumulée
Ce matin (jeudi)
réveil théisé
ordinateur / montage
partons chercher visas
la baraka encore
à peine arrivés que les bureaux ouvrent
vite / vite
repartir au sud
marrakech d'abord
Vincent conduit
l'ordi me chauffe les genoux
je n'y voie guère
mais veut avancer
récupérons les sacs à la résidence sinko (merci tatie)
en route vers agadir
Fini l'autroute
4h30 / 198 km
nombre de camions
à doubler
une conduite parfois approximative
Agadir se mérite
qu'en sera t'il ensuite
Hôtel conseillé par Diego
Une soupe de poids chiches avalée
terminée sur un thé
Montage fini
me retrouve au cyber
pour cet à peu près de mail
Demain
longue journée nous attend
levé à l'aube
Vous embrasse
Nicolas
1 commentaire:
Plaisir à retrouver tes textes nico ! La vie défile, la route aussi, allez bises gringo
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