samedi 15 août 2009

Estancia en Marueco


Marrakech
déambulation oblige
au coeur des souks
l'un faiseur d'image
l'autre l'ouïe curieuse

mobylette
klaxon
ruelle
musique

musc et autres senteurs
s'immiscent
charmeuses

Entre-coupées
de "juste pour voir"
"entre / viens mon ami"
Frances, espagnol
Ola
Soyez les bienvenus

Dédale
de sacs, cheichs, poteries
épices, théières bijoux
sourires

Tes commerçants
s'échinent
s'escriment

Quant le muezzin somme
les fidèles
d'abandonner leurs activités

du son à capter
encore
que ce appel là.
Le temps de
se départir des fils
et des songes éveillés
que l'homme s'est tue

partie remise alors

au croisement d'une rue
saisis par les olives
les nez en redemandent

Marrakech
attachante

10 heures ainsi
dans cet univers ci
sommeil bienvenu
le marcheur s'alite
chaleur supportable


Lendemain étrange
celui qui nous attend
(un lendemain déjà passé, s'entend)
mail du capitaine
Appareil retrouvé
nous attend à Tanger

Vincent vacille
ne sait que choisir
préserver l'auto
Moults coup de fil
se faire envoyer
le sac oublié

La baraka
se plaît à nos côtés
pourquoi la rejeter

Attente,
souks de nouveaux
prise de contact avec l'ambassade
mauritanienne

Cette expectative de mon précédent mail

Le canon s'offre le trajet depuis tanger
en frère nous l'accueillons
(d'où les photos du début du mail
un peu alambiqué
je le concède)


Hier
levés tôt
pour Rabat
Une demi heure à chercher l'ambassade

Là bas belle rencontre
Diego
un argentin
au périple incertain
parti pour la suisse
rejoindre une femme
le voilà voguant
en terre africaine

Nous lui proposons de le raccompagner
en ville
finissons au même hôtel
(pas de nom excépté celui d'hôtel)
dans la médina

Une journée à parler espagnol
Que bonito no
Un espagnol autre
ou les deux l et le y
se prononcent che
Cache pour calle
cho pour yo
etc

Longuie discussion autour d'un thé
(menthe
pour sûr)
à laquelle se mêle
un marocain de l'hôtel

Je m'improvise traducteur
y prend goût
surnage plaisamment
...

Se dégourdir les jambes
Diego Vincent et moi

dans ces ruelles bleues/blanches

Une plage remplie
des souks moins animés
que ceux de marrakech

et
l'impropable

Une voix
une tape sur l'épaule
Souad (bibliothécaire à la roche)
se tient devant moi

Longs éclats de rires
salutations
"Que fais tu là"
"le monde est petit"
"Pas le temps de prendre un thé"
"Non"
"une photo quand même"
Dans son i-phone
la rencontre saisie

Au coin, d'une rue Khalid presse des oranges
4 dhiram le verre
Prise de son (pour une prochaine fois)
le corps appécie
l'apport sucré
deux fois

Sur l'herbe
fin de jounée
la chaleur s'amenuise
les couleurs s'adoucissent

De jeunes femmes
tendent pieds et mains
pour une séance henné

Des regards se croisent
à l'occasion

Finissons au restaurant
3 salades
2 omelettes
sodas

le lirt accueille
la fatigue accumulée

Ce matin (jeudi)
réveil théisé
ordinateur / montage
partons chercher visas

la baraka encore
à peine arrivés que les bureaux ouvrent
vite / vite
repartir au sud

marrakech d'abord
Vincent conduit
l'ordi me chauffe les genoux
je n'y voie guère
mais veut avancer

récupérons les sacs à la résidence sinko (merci tatie)

en route vers agadir
Fini l'autroute

4h30 / 198 km
nombre de camions
à doubler
une conduite parfois approximative
Agadir se mérite
qu'en sera t'il ensuite


Hôtel conseillé par Diego
Une soupe de poids chiches avalée
terminée sur un thé

Montage fini
me retrouve au cyber
pour cet à peu près de mail

Demain
longue journée nous attend
levé à l'aube

Vous embrasse
Nicolas

1 commentaire:

sébastien a dit…

Plaisir à retrouver tes textes nico ! La vie défile, la route aussi, allez bises gringo