World zouzou tour 2008
Le lendemain, c’est-à-dire samedi, eh bien je suis allé au zoo de Doha. Je n’y serais jamais allé si, premièrement, il y avait eu autre chose à foutre, et, deuxièmement, si Mr B, R, le Mamoura, etc., tout le monde, ne m’avaient dit que ça valait la peine, que c’était un super zoo où les animaux ont l’air vraiment heureux et tout. Et puis enfin, comme vous le savez sans doute, nous travaillons actuellement avec A sur un guide international des ZOUS [le Courbe(s) numéro 5 murmure-t-on dans les salons littéraires, NDLR], alors je me devais d’aller visiter celui-ci. C’est un endroit désolant et de désolation. Une sorte de cimetière des animaux payant (mais pas cher, d’ailleurs la vie est extrêmement peu chère ici, c’est bizarre non, par exemple ici, l’entrée du zou : 1 €. Le restau : 2 € ; le coiffeur : 3 € (m’a dit R) ; un truc à 4 € : 4 € ; le plein d’essence : 5 €, etc.) Je me demande si Mr B fréquente les mêmes zoos que moi car il m’avait dit qu’ici les animaux sont vraiment à l’aise et que c’est pas comme les zoos occidentaux ; ce que je pense c’est que Mr B n’a fait que le zoo de Vincennes et qu’il généralise à partir de ce zoo très old school ; et je pense aussi qu’il a pas dû bien regarder le zoo de Doha.
Mais nous retiendrons quand même les jolies girafes et les braves zèbres, deux bêtes qui y sont en bon nombre et dont il y a de beaux spécimens. Il y a pas mal de gazelles aussi et tous leur dérivés, des zébus et autres trucs du même genre, des sortes de renard du désert et, bien sûr, l’animal emblème du Qatar, l’animal à partir de quoi on a créé la mascotte des JO de 2016 auxquels Doha postule, l’oryx, l’oryx himself, une sorte de chèvre à deux cornes. Les fauves ont eux une trentaine de mètres carrés à tout cassés chacun.
Bon, ne soyons pas trop dur avec ce zoo, ça valait le coup d’œil et puis finalement n’y tenant plus, avant que d’être changé en flaque d’eau je suis remonté dans ma bagnole climatisée direction le campound. J’ai quand même fait quelques kilomètres en plus en bagnole histoire de voir les alentours de la ville : de la pierraille et de temps en temps des palais imposants. Hier soir, j’ai passé la soirée à discuter avec R et K et j’ai lu Paul Auster. 
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